Le regard d'un monde vers l 'autre

27 August 2010

QUELQUES ELEMENTS NOUVEAUX AU SUJET DU MOKELE - MBEMBE. Gérard Delorme

« Mokélé-Mbembé », « Jago-Nini », « Amali », ou encore « N’yamala », autant de mots pour désigner des créatures à allure de dinosaure qui existeraient encore en Afrique équatoriale. Au fil des temps, les témoignages se sont accumulés pour situer leurs apparitions dans des régions très peu peuplées aux confins du Congo Brazza, du nord-est du Gabon et au sud du Cameroun. Depuis quelques décennies, les observations, se resserrent sur une région très difficile d’accès, occupée essentiellement par de la forêt inondée, au nord du Congo Brazza entre les rivières Sangha et Oubangui, à la latitude de la localité de Ouesso. Dans cette région, qui constitue certainement l’une des zones de la planète où le caractère sauvage de la nature a été le mieux conservé, le lac Télé offre un espace dégagé de quelques kilomètres-carrés où les apparitions de ces animaux auraient été fréquemment observées.

Il faut dire que l’allure et l’existence même de ce lac contribuent quelque peu à entretenir l’aura de mystère émanant de cette région. Il suffit de se reporter à la photo satellite reproduite à la fin de ce texte pour être intrigué : le lac Télé constitue une véritable anomalie au sein d’une région au relief très plat et uniformément couverte par la forêt équatoriale. Même si l’eau y est abondante dans un réseau hydrographique dense et par le fait qu’elle inonde de vastes portions de forêt, il n’en existe aucune autre étendue évoquant un lac dans un rayon de plus de cent kilomètres à la ronde. D’un diamètre d’un peu plus de 6 kilomètres dans son grand axe, ce lac présente une forme arrondie, légèrement ovoïde. L’histoire géomorphologique de cette région ne semblant pas prédisposer à la formation de telle retenue d’eau, son origine paraît, a priori, quelque peu énigmatique. Comme l’a envisagé l’hydrologue Alain Laraque, je pense qu’il faut très sérieusement prend en compte l’hypothèse de la formation d’un creux formé à la suite d’un impact météoritique légèrement oblique, ce qui expliquerait très bien la forme du lac. De tels impacts de grande ampleur ont d’ailleurs été observés à moins de 500 kilomètres de distance.

Quoi qu’il en soit, j’ai parcouru, en tant que géologue, les zones les plus reculées de la partie est du Gabon de 1968 à 1986 et, à cette époque, je n’en ai jamais entendu parler ni du fameux lac ni de son monstre. Mon intérêt pour la question n’a été mis en éveil qu’après être entré fortuitement en relation avec un hydrologue de l’Orstom qui est un des rares européens à avoir atteint le lac Télé en 1992 dans le cadre d’une mission scientifique et qui m’en a montré de précieuses images. Cette mission, très courte, n’a d’ailleurs pas permis, à lui et à ses compagnons, de rencontrer l’animal mythique... Le mystère reste entier car la quasi-totalité des témoignages sont ceux d’habitants de la région qui n’ont jamais pu évidemment prendre de photos et dont les récits, à tort ou raison, sont considérés comme scientifiquement peu fiables. Durant ces deux dernières décennies, quelques autres chercheurs (souvent plus aventuriers que chercheurs…) ont organisé des missions pour atteindre au lac Télé. Leurs conditions d’ organisation ainsi que leur durée sur le terrain ne pouvaient aucunement permettre la mise en évidence d’un animal appartenant à un espèce en voie d’extinction. Aucune preuve probante n’a donc pu être rapportée.

Alors, mythe ou réalité ? Existe-t-il des survivants des grands reptiles de l’ère Secondaire ? Le sujet méritait, à mon avis, d’être approfondi. Possédant une bibliothèque bien fournie sur l’Afrique équatoriale, j’y ai recherché tous les éléments d’information susceptibles d’avoir une relation avec l’existence d’un animal type saurien dans ces contrées. Mes recherches, ainsi que les discussions que j’ai pu avoir sur le sujet, m’ont permis de découvrir quelques éléments nouveaux qu’il me semble intéressant de soumettre à tous ceux qui sont intéressés par la question :

1. L’art préhistorique africain :

Parmi les références classiques sur le Mokélé-Mbembé, le livre « Trader Horn » est souvent mentionné. L’auteur fait le récit de son existence aventureuse dans le Gabon de la fin du 19ème siècle. Signalons que ses descriptions, notamment ethnographiques, ont été reconnues par la suite pour leur intérêt et leur justesse, en particulier par le Dr Schweitzer.

Dans son style pittoresque, Aloysius Horn dit ceci :

« ... derrière le Cameroun, y a des êtres vivants dont nous ne savons rien. J’aurais pu écrire des livres sur bien des sujets... On prétend que le « Jago-Nini » existe toujours dans les marécages et les rivières. Jago-Nini, ça veut dire : « Géant plongeur ». Çà sort de l’eau et dévore les gens... Les vieillards racontent ce que leurs grands-pères ont vu et se figurent que c’est encore comme ça... J’ai souvent pensé que ce Jago-Nini devait être même chose que l’ « Amali ». J’ai vu la trace des pas de l’Amali, larges, à peu près comme une bonne poêle à frire, avec trois griffes au lieu de cinq. Derrière le Cameroun, on trouve de très grands lacs qui étaient remplis de beaux phoques, dans le temps. On les appelle manga, mais le Jago-Nini les a presque tous fait disparaître, à ce que disent les indigènes... quelle autre énorme créature que l’Amali pourrait être responsable des ivoires brisés que nous rencontrions dans les soi-disant cimetières d’éléphants ? Magnifiques vieux ivoires verts - sans prix pour la marqueterie - broyés net à l’endroit le plus épais et fracassés en éclats... Cet Amali, je vous ai dit que je l’avais vu dessiné dans les grottes des Boshmen ... »

Sous des noms variant suivants les régions, on se rend donc compte que des animaux « mystérieux » et de grande taille impressionnaient les indigènes à cette époque. Mais le fait le plus intéressant à mon avis est l’allusion que Aloysus Horn fait au sujet de l’art rupestre des Bushmen. Ce point n’a, semble-t-il, pas été relevé par grand monde jusqu’à présent. Cette indication me paraît très intéressante (d’autant qu’elle date d’une époque où les représentations d’art pariétal ne bénéficiaient pas du retentissement actuel). Cela m’a incité à parcourir la littérature sur la question. Tous les livres consultés sur l’Afrique m’ont montré des représentations, souvent stylisées, mais toujours bien reconnaissables d’animaux connus ou d’êtres humains. Peu de place semble être laissée dans ce domaine à l’imagination.

Et pourtant, en consultant le « Cahiers d’Art » n°8-9 de 1930, je suis tombé sur un important article du célèbre ethnologue allemand Leo Frobenius dans lequel sont reproduits fidèlement de nombreuses peintures observées dans des cavernes africaines. Parmi des dessins fort reconnaissables d’animaux « classiques », nous pouvons voir des figurations assez intrigantes que nous reproduisons à la fin de cet article. Frobenius les commente brièvement avec les légendes suivantes :

p. 401 (fig. 1) : « Bindura. Hommes, animaux et créations étranges. ». Les formes sont plutôt énigmatiques.

p. 410 (fig. 2) : « District de Marandellas (Rhodésie du sud). Animaux fabuleux, rhinocéros et bouquins ». L’un des animaux évoque assez clairement un saurien une sorte de gros iguane ou encore un crocodile.

p. 412 (fig. 3) : « District de Marandellas (Rhodésie du sud). Soshwe-reserve. Animal fabuleux en rouge (saurien) ». L’appellation de saurien est donnée par Frobenius. Là encore on pourrait voir éventuellement un crocodile

p. 423 (fig. 4) : « Caverne de Mrewa (Rhodésie du sud). Animal fabuleux en forme d’éléphant. » L’animal présente une longue trompe mais aussi des sortes de gigantesques écailles sur le dos comme celles d’un stégosaure... Cette représentation, qui n’évoque aucun animal connu actuellement, laisse supposer que les Bushmen ont rencontré des espèces animales qui ne nous sont plus familières.

Dans le texte de son ouvrage, Frobenius ne donne aucun commentaire sur ces animaux étranges. Mais ces représentations, exceptionnelles dans l’art pariétal préhistorique ou protohistorique, sont troublantes surtout si on les met en relation avec les assertions d’Aloysius Horn. On connaît l’intérêt des précieuses indications fournies par l’art pariétal préhistorique en général sur l’environnement des hommes qui l’ont dessiné. En France, les peintures de Lascaux, vieilles de 17 000 ans, nous mettent par exemple en scène des espèces animales disparues de nos jours. Celles de la grotte voisine de Rouffignac représentent des mammouths et des rhinocéros qui ne troublent plus, depuis longtemps, le calme de la campagne périgourdine.

Les quelques représentations des cavernes de l’ex-Rhodésie publiées par Leo Frobenius présentent donc un énorme intérêt même si, au premier abord, elles ne sont pas facilement interprétables. Elles soulèvent en tous cas une énigme et Frobenius le premier a buté sur le problème en les baptisant « animaux fabuleux ». On pourra d’ailleurs argumenter en disant que ces animaux étant probablement déjà très rares il y a quelques milliers d’années, et que le souvenir visuel des Bushmen était peut-être bien moins précis que celui d’autres espèces plus familières. Quoi qu’il en soit, il me semble que cette voie de recherche n’a pas été beaucoup explorée ; l’étude de l’art rupestre préhistorique d’Afrique centrale n’en est d’ailleurs qu’à ses débuts et il n’est pas impossible qu’il permette des découvertes surprenantes au sujet de l’environnement faunistique de ces derniers millénaires.

2. La légende de la Mungala :

Le missionnaire suédois Efraim Andersson a étudié en détail entre les années 30 et les années 60 l’ethnie des Kota qui se localise sur l’est du Gabon en mordant légèrement sur le Congo voisin. Il a transcrit ses observations dans un ouvrage important en trois volumes publiés respectivement en 1953, 1974 et 1991 et intitulé « Contribution à l’ethnologie des Kuta ». Il y décrit notamment les différentes coutumes, traditions et confréries qui réglaient autrefois la vie des Kota. On sait que ce peuple a, durant ces deux ou trois derniers siècles, migré en venant de régions situées plus au nord à travers les forêts de la Haute-Shanga. Andersson s’est ainsi intéressé à l’importante société secrète masculine de la « Mungala », organisation qui réglait certains événements de la vie sociale des Kota. Ses origines sont, selon la tradition orale, en relation avec un génie de l’eau et dont le nom pourrait être en relation avec celui d’une rivière de ces contrées. Curieusement, Andersson ne trouve pas de cours d’eau de ce nom sur les itinéraires possibles de la migration Kota alors que les cartes actuelles mentionnent bien une rivière Mungala , affluent droit du Congo entre ce fleuve et l’Oubangui, c’est-à-dire sur l’itinéraire supposé de la migration Kota. Citant l’administrateur colonial Even, Andersson précise que les Kota du nord se représentait Mungala comme « un animal fantastique habitant des eaux ».

On pourra faire remarquer que les légendes ou traditions faisant référence à des monstres aquatiques sont fréquentes de par le monde. Mais on se trouve là en présence d’un cas particulièrement précis où l’on peut envisager une relation avec l’existence possible d’animaux aujourd’hui disparus et pouvant évoquer le fameux Mokélé-Mbembé. Si, lors des deux ou trois derniers siècles, il en existait encore quelques exemplaires vivants, cette créature a obligatoirement croisé la route des anciennes populations de cette région et a dû leur laisser un souvenir marquant qui a été rapporté, plus ou moins déformé, par la tradition orale.

Nous attirerons également l’attention sur l’art traditionnel africain où certaines représentations d’aspect étrange, mi-anthropiques, mi-sauriennes sont attribuées, là encore, à des ethnies de la Haute-Sanga ou aux Zande de régions voisines du Zaïre. L’une de ces statuettes est actuellement exposée au Musée du Louvre. Nous avons encore là de nouveaux indices qui pourraient confirmer l’existence de traditions en relation avec une faune curieuse dans cette région du nord-Congo.

3. Le témoignage de Robert Lehuard :

Ce dernier point me paraît capital. C’est un témoignage qui m’a été rapporté par Raoul Lehuard, fondateur de la revue « Arts d’Afrique noire », principal périodique français traitant d’art africain. À la suite d’une conversation que nous avions justement sur les rapports entre la Mungala et l’existence possible de dinosaures encore vivants, Raoul Lehuard m’a alors raconté que son père, Robert, avait vu de ses propres yeux un tel animal.

Robert Lehuard, aujourd’hui décédé, était ingénieur en télécommunication et a travaillé au Congo Brazza entre 1924 et 1933. Durant cette époque, il eut à exercer son activité dans la région d’Ouesso sur la rivière Sangha et il avait l’habitude de chasser à l’est de cette localité, c’est-à-dire un peu dans la direction du lac Télé. Il est vraisemblable qu’il n’en avait jamais entendu parler, pas plus que de toutes les rumeurs qui entouraient cette zone. Lors de l’une de ces séances de chasse, il eut l’occasion d’assister à une scène extraordinaire : le combat d’un crocodile avec un animal gigantesque dont tout ce qu’il pu en voir rappelait à ne pas s’y tromper l’allure d’un dinosaurien avec une longue queue et un long cou. L’animal, qui d’ailleurs rompit le combat, devait faire dans les dix mètres de long. Cela correspond assez bien avec les chiffres avancés par d’autres témoignages. Ce qu’a vu Robert Lehuard lui a paru tellement incroyable qu’il n’a jamais voulu en parler autour de lui de peur de ne pas être pris au sérieux. Il en a uniquement réservé le récit à ses enfants. Pour bien leur faire comprendre ce qu’il avait vu, il les a emmenés devant le squelette du Diplodocus dans la galerie du Muséum à Paris et leur a affirmé que c’était un être identique qu’il avait eu sous les yeux… Ce n’est donc qu’au cours du hasard d’une conversation que ce témoignage a pu être exhumé du secret où il restait confiné. Il me paraît particulièrement important pour deux raisons :

Il est difficile de mettre en doute le sérieux et la sincérité, à la fois de Monsieur Lehuard père et de son fils Raoul.

C’est probablement le premier témoignage direct et crédible rapporté par un européen, à l’exception peut-être de celui de Herman Reguster mais dont les récits ont été mis en doute en raison de sa personnalité ambiguë.

Tout cela semble apporter quelques éléments à l’appui de l’hypothèse de la survivance de quelques spécimens de sauriens que l’on croyait avoir totalement disparus. Bien qu’étonnante, l’idée ne peut pas, a priori, être totalement écartée. En effet :

On ne peut totalement exclure l’idée de trouver encore à l’heure actuelle des espèces animales ignorées ou supposées disparues, même de grande taille. Par exemple, les découvertes au cours de ce siècle du cœlacanthe et de l’okapi en sont la preuve.

La disparition des grands sauriens à la fin de l’ère secondaire est une évidence. Mais on peut parfaitement envisager la conservation de quelques espèces ou de quelques spécimens dans des milieux adéquats et stables ou ils n’auraient pas évolué. Ça a été le cas des cœlacanthes dans les fonds marins et de certains arthropodes qui ont été préservés et qui sont devenus des fossiles vivants dans le milieu cavernicole.

Des environnements de type intertropical, à la fois forestiers et marécageux, relativement stables au niveau géologique et climatique, propices à l’existence de sauriens, ont pu perdurer en certains endroits du globe, notamment en Afrique centrale. C’est le cas de la zone actuelle du nord du Congo (région du lac Télé) qui reste, sur terre, une des régions les moins pénétrées par la civilisation moderne. Si des découvertes au niveau de la faune peuvent être encore faites, ces régions constituent effectivement des zones privilégiées.

Ce ne sont pas les rares missions, ponctuelles et très limitées dans le temps, effectuées dans le nord du Congo par de véritables scientifiques ou encore par des aventuriers avides de sensationnel qui peuvent définitivement entériner la question. En effet, on sait qu’en forêt équatoriale, il faut parfois à des personnes isolées de très longues périodes d’affût pour approcher certaines bêtes sauvages.

Dans l’hypothèse d’un dinosaurien qui aurait pu survivre depuis la fin du secondaire, on pourrait donc imaginer le scénario suivant :

Maintien de groupes d’individus peu nombreux mais ayant pu se reproduire jusqu’à l’ère quaternaire dans ces zones stables au niveau du biotope.

Tout au long du quaternaire, l’environnement propice au maintien de ces animaux se rétrécit progressivement du fait, notamment, des évolutions climatiques et de l’important prédateur que constitue l’homme.

On peut imaginer, à la lumière des bribes de récits plus ou moins précis parvenus jusqu’à notre époque avec la tradition orale que des animaux de type « Mokélé-Mbembé » ont pu exister sur une aire encore assez vaste jusqu’au siècle dernier, alimentant la tradition orale en divers endroits. Cette aire pouvait, par exemple, recouvrir une bonne partie de l’Afrique équatoriale et s’étendre assez loin vers le sud (ex-Rhodésie).

Les événements ont pu évoluer plus rapidement depuis un siècle dans le sens de la disparition de ces espèces depuis que l’homme a marqué d’une emprise plus forte un territoire de plus en plus vaste et contribué ainsi à amenuiser les espaces de nature sauvage.

Les animaux en voie de disparition comme ceux du type « Mokélé-Mbembé », en équilibre très précaire, ont pu voir, au Xxe et au XXIe siècle, leur nombre se réduire à quelques spécimens se cachant dans les zones les plus reculées.

Ceux qui portent quelque crédit aux récits évoquant des animaux de type dinosaure toujours vivants à notre époque et aux hypothèses ci-dessus énoncées, sont en droit de croire que l’on assiste actuellement aux tout derniers moments de ces survivants de l’ère secondaire... Il semble que l’enjeu scientifique mérite que l’on s’intéresse rapidement à la question. À la lumière des illustrations étonnantes de l’article de Frobenius, une des voies de recherche possible pourrait être, avec l’assistance de spécialistes de la question, celle de l’étude approfondie des représentations rupestres d’Afrique noire et de leurs implications. Enfin, il faudrait organiser une mission de recherche sérieuse sur le terrain. Il me paraît inutile de parcourir la région du Nord-Congo dans tous les sens : compte tenu de la difficulté de progression, cela me paraît une tâche surhumaine et de plus, perturbatrice pour l’environnent. En raison de la facilité d’observation unique qu’il procure, le lac Télé me paraît un point idéal pour établir une station d’observation qui pourrait tenue par une personne ou deux, au maximum. Cette dernière condition me paraît indispensable pour déranger le moins possible la faune et il est essentiel que ce poste d’observation se fonde dans l’environnement. La durée de la mission devrait être longue : un an me paraît un minimum et le ou les observateurs pourraient être aidés par l’installation de tous les moyens d’observation, de détection et d’enregistrement que permet la technique actuelle. C’est à ce prix seulement que l’énigme du Mokélé-Mbembé pourra être résolue. Mais il reste bien dérisoire par rapport à l’énorme intérêt scientifique du problème.

Ce texte étant la propriété de Gérard Delorme, merci de ne pas le publier sans son autorisation.

     Bibliographie non exhaustive sur le Mokélé-Mbembé

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